J’ai l’impression que ça fait une éternité que je n’ai pas commenté un bouquin. Et pour cause, j’ai mis un temps phénoménal à venir à bout de « Bonne nuit maman »…

J’ai eu un peu de mal à accrocher avec cette découverte de la littérature coréenne. Pour commencer, même après 315 pages, je ne suis jamais sûr si Ha-yeong est la petite fille un peu chelou, ou bien l’assassin condamné à mort. Par comparaison, les autres s’appellent Seon-gyeong, Lee Sang-uk ou Yu Dong-sik, et j’ai beaucoup de mal à mémoriser lesquels sont masculins, féminins, flics ou victimes… Un choc de cultures qui a nui à ma lecture.

Le style est un pur produit de traduction, très propre mais sans personnalité particulière. Au point que je n’ai trouvé aucune citation saillante à mettre en exergue.

L’histoire, enfin, est bien montée mais se voit comme le nez au milieu de la figure dès les premiers chapitres. Même la scène de fin est déjà comprise dans le titre…

« Sélection 2021 du prix des lecteurs » (sous-entendu : non élu ?)

Traduit du coréen par Kwon Jihyun et Rémi Delmas