DEUS est un chatbot, un assistant conversationnel fondé sur l’intelligence artificielle, comme le laisse penser l’extrait ci-dessus.

Moïra est embauchée pour bosser sur DEUS, à Honk Kong, dans les locaux du leader mondial de l’électronique Ming Inc.

Jusque-là, j’ai envie de dire qu’on se sent à l’aise, chez soi, on a tous un DEUS dans notre téléphone et on se doute bien qu’il faut des gens qui bossent dessus.

La suite a du mal à démarrer (note de lecture  : « il faut 475 pages pour poser un début d’intrigue ; Minier, c’est un lent. »)

Et puis finalement, l’auteur parvient avec brio à éviter l’épineux sujet des biais dans l’apprentissage des IA, pour nous emmener dans une presque banale enquête autour d’un tueur très très vilain. Ça va bien sûr se finir en plein typhon, avec une meute d’hommes armés qui traquent une pauvre fille au milieu de nulle part…

J’ai mis un point d’honneur à finir ce bouquin pour pouvoir le commenter : je n’y ai trouvé aucun intérêt, malgré une approche bien documentée sur le big data et l’intelligence artificielle.