Ce livre détient le record du nombre de marque-pages, toutes catégories confondues.

Il y en a pour tout, il y en a partout. Le premier se trouve dès la troisième ligne de l’avant-propos, où l’auteur signale que le bouquin a été écrit en 1990. Et c’est cet avant-propos de l’édition de 2010 qui emporte les suffrage : allez, on le lit.

Et il faut le lire pour découvrir un modèle de scénario bien monté. Le suspense monte lentement, inexorablement et même si on se doute bien du comment, le pourquoi reste parfaitement dissimulé. Le suspense est tellement maintenu qu’à un moment j’ai noté « Presque trop long à monter, on finit par se perdre ». Pas de dévoilement, le lecteur n’apprendra pas à l’avance les dessous de l’histoire, il faut serrer les dents et continuer…

Et puis arrive le premier rebondissement, on commence à comprendre l’histoire, les morceaux s’assemblent. Jusqu’au contre-rebondissement, qui remet les compteurs à zéro et qui engage l’assemblage final jusqu’à la fin du bouquin…

Traduit dans un style très dynamique et très agréable, « on comprend pourquoi Harlan Coben est devenu le roi du thriller. » (Marie France)

Traduit de l’américain par Roxane Azimi (traduction excellente)