Un type pique une bagnole dans une station-service puis se tue avec : rien de bien amoral, si on omet le cadavre de jeune femme dans le coffre.

Une paire de flics va assurer l’enquête, ce qui les promènera pas mal entre Grenoble et le Nord et les amènera à démonter une association de malfaiteurs pas banale.

Dans le même temps, le papa d’une jeune femme qui a disparu devient amnésique après une agression et son épouse découvre qu’il a mené sa propre enquête, pas banale et pas innocente.

Naturellement, les deux histoires vont se croiser et s’enchevêtrer. En étant attentif, on peut pressentir le final à 100 pages de la fin. Pour autant, l’auteur réussit un beau petit retournement bien inattendu.

L’ensemble vient s’intégrer dans une histoire de plagiat et dans une méta-histoire de manuscrit inachevé dont je dois avouer que je n’ai pas compris l’intérêt. Dans le même schéma, certains mots sont soulignés sans raison notable. Ces aspects du scénario m’ont laissé perplexe.

Alors, est-ce un bon polar ? Oui, compact et concis avec un style sympa. Est-ce un grand Thilliez ? Boarf, c’est bon comme du Thilliez et ça s’arrête là…