« Fiona Barton dénoue patiemment les fils d’un déroutant écheveau de mensonges pour signer un thriller psychologique d’un réalisme effrayant. » (Le Figaro Magazine)

Si le thème de la pédopornographie est de fait effrayant, on ne peut pas aller jusqu’à qualifier ce bouquin de déroutant.

Il n’y a guère de suspense dans la mesure où le coupable est inculpé dès les premières pages, et moins encore dans la mesure où la totalité du bouquin déroule en flashback une enquête policière et journalistique qui est déjà achevée, jugée, bouclée. Et pourtant, parce qu’un flic veut désespérement établir la vérité, à chaque chapitre on va changer de narrateur et de période de temps pour découvrir une nouvelle facette de cette enquête inaboutie.

Le style est très plat et correspond donc parfaitement à l’absence totale d’action : nous n’avons que des interviews, des entretiens, des entrevues, des rendez-vous, des rencontres, …

Pour être honnête, j’ai survolé rapidement la fin, qui dévoile un dernier mensonge, un dernier secret que l’on avait pressenti bien des chapitres auparavant.

Traduit de l’anglais pas Séverine Quelet