Dès les premières lignes, l’auteur donne un rythme relativement nonchalant, un peu sudiste (pour information, la Caroline du Nord fit sécession le 20 mai 1861). Ça m’a interpellé parce que ça m’a rappelé l’ambiance de ses deux bouquins précédents, « La rivière rouge » – John Hart et « Le roi des mensonges » – John Hart>.

C’est donc sans trop se presser que l’auteur tresse une histoire composée d’une enquête pour disparitions, de sentiments inavouables, d’un enfant ravagée par la perte d’un père et d’une sœur jumelle, de flics plus ou moins corrompus ou d’un grand black tout droit sorti de La ligne verte – Stephen King.

Ajoutez un peu de médocs, un gros pourri, un pote abîmé, on a un grand extrait de vraie vie ponctué de décès peu naturels et pourtant résumé paisiblement, pas après pas, jusqu’à une conclusion en vase clos où, finalement, on s’aperçoit que ce n’est pas le résultat de l’enquête qui nous importait, mais les personnages…

À lire !

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Sabine Boulongne