Quand on est un looser à ce point, il est indispensable d’être cynique. Et même dans son cynisme, Martin Brock fait preuve d’empathie… Autant dire que son histoire, à la première personne, n’est qu’une désolation d’envies et de manque de couilles…

C’est déjà succulent en soi. C’est de plus servi par un style soooo british, imperturbablement à la frontière du deuxième degré, pouvant mêler non-dits et non-sens en une phrase…

Le résultat est excellent, exaspérant, amusant, bref il ne m’a pas laissé pas indifférent…

(Pour la petite histoire, l’auteur a l’air d’être un poème : « Haslam, dont on ignore l’âge, a exercé plusieurs métiers –forgeron et professeur de ski, par exemple– un peu partout dans le monde avant de s’installer à Londres. Il est l’auteur de trois livres. »)

Traduit de l’anglais par Jean Esch

Crédit photo : http://les.lectures.de.bill.et.marie.over-blog.com/archive/2008-08/ (Bill et Marie tiennent un blog dans le même esprit que le mien) et par rebond http://multimedia.fnac.com