« Les histoires sorties de l’esprit d’Arlidge nous glacent jusqu’aux os » (Daily Mail)

Ce que j’ai dès l’abord trouvé glaçant, c’est la banalité du titre : ok, on a un tueur en série qui se joue des forces de l’ordre. Mais honnêtement, c’est un titre qui irait à n’importe quel polar dans lequel un gugusse court après un autre gugusse, non ? On s’attendraità ce que la comptine fasse partie de l’histoire, ou au moins qu’il y ait un gamin eviscéré auquel on aurait pu la chanter pendant qu’il s’éteignait, mais non, le titre n’a définitivement rien à voir avec l’histoire. À moins qu’il s’agisse d’un deuxième degré éminemment culturel sur la signification cachée de la chanson, « contrepèterie raillant le cardinal Guillaume Dubolis » selon Wikipedia, mais là on s’égare !

C’est con aussi de mettre un personnage motard quand on n’est pas soi-même motard… Ça laisse la place à quelques imprécisions comme « elle desserra le frein d’un coup de talon », qui nécessiterait quelques aménagements particuliers.

Je me suis retrouvé un peu perdu entre les personnages principales. L’histoire suit deux fliques, supposées travailler sur la même affaire mais menant chacune son enquête, sans qu’on sache bien laquelle préférer. Au moins, elle ont une ennemie commune (à part la tueuse) : leur cheffe. On notera qu’il y a du personnel féminin dans l’histoire !

Tout ça pour dire que c’est pas grave si je n’ai pas présenté l’intrigue, qui relève d’un polar assez standard et sans traits saillants…

Traduit de l’anglais par Étienne Menanteau