Prix du meilleur roman international du festival Polar de Cognac

« Oppressant, voire carrément suffocant. » (Le Parisien)

Faut pas exagérer.

« Difficile de le quitter une fois ouvert. » (Le Figaro littéraire)

Oui, là je suis plutôt d’accord !

Sans être une œuvre inoubliable, ce bouquin a réussi à me surprendre et à m’accrocher. Il commence par un quiproquo somptueux, construit et amené de main de maître, qui retourne l’histoire en plein milieu du bouquin. Du coup, pour la suite j’étais sur mes gardes, et finalement le deuxième retournement –final– est plutôt annoncé et sans surprise, quoiqu’il reste plutôt bien trouvé.

Le style est assez sympa, appuyé sur des narrations à la première personne qui aident bien à entrer dans une ambiance plutôt glauque. Le thème lui-même (accident de la route ayant entraîné la mort et délit de fuite) n’aide pas à se sentir guilleret…

Un bon petit thriller pour le coin de la cheminée.

Traduit de l’anglais (Royaume Uni) par Mathieu Bathol