Eh bin voilà, c’est quand même pas difficile d’écrire un bouquin avec un personnage sympa, une histoire qui n’a aucun sens maisqui nécessite d’aller au bout, un style dynamique et une chute qui remet le tout d’équerre…

Je vous passe les détails de la malédiction du phare, ce que j’ai mis en exergue suffit à comprendre qu’Arthur arrivera vite à la retraite. Ce qui est plus intéressant, c’est de découvrir comment il va gérer sa vie de famille en n’étant là qu’aussi rarement… On pourrait aussi se poser la question d’éventuels paradoxes temporels, mais l’auteur est parvenu à éluder le sujet sans nuire à la cohérence.

Et là où j’ai adoré ce bouquin, c’est le flip-flap, proche de la fin, le petit retournement de situation qui change toute la façon de relire ce qu’on vient de lire… Qui rend la malédiction du phare plausible… Ça tient en une seule phrase, ce n’est pas instantané à comprendre, et ça peaufine parfaitement l’histoire…

Le style est à la première personne, enjoué et dynamique, centré sur l’histoire et rien que sur l’histoire. Mis à part quelques rappels familiaux, on va tout droit d’une date D à la date D+24.

Un bouquin très agréable à lire, avec une conclusion qui m’a fait sourire de m’être laissé rouler dans la farine…