Voyager seul vers l’au-delà est le thème sous-jacent de ce roman, même si je n’en ai pas bien compris la portée ou la signification.

Comme le résume la quatrième de couverture, le commissaire Holger Munch interrompt sans le savoir le décompte final du suicide de son ancienne collègue Mia Kruger pour raison de service : il faut arrêter l’assassin d’une, deux puis quatre fillettes.

L’enquête est menée tambour battant, sans répit d’indice en indice, pour s’achever de façon vaguement banale. Le style est assez vivant ; mais un poil trop constant, il n’ajoute pas d’emphase aux actions.

Pas de pensées philosophiques à trois balles, pas de dialogues cyniques ou amusants, rien qui sorte vraiment du lot dans ce livre. En général, quand je manque d’inspiration je pitche un bouquin en en extrayant quelques phrases. Dans celui-ci, il n’y a rien qui dépasse suffisamment pour être cité…

Pas désagréable, mais pas indispensable…

Traduit du norvégien par Jean-Baptiste Coursaud