Ça commence comme un duel de psychopathes. Au début, tous les personnages semblent concourir à un championnat de cinglerie, et ça laisse entendre une histoire qui pourrait bien se finir comme on ne s’y attend pas. Puis ça se calme, le temps que l’intrigue se mette en place, et puis… ça retombe. Le flic était prometteur en grand malade, mais en amoureux il rend beaucoup moins bien. Surtout qu’il ne faut pas très longtemps au lecteur pour s’apercevoir qu’il ignore somptueusement la seule piste crédible. Qui est, à ma grande déception, celle sur laquelle le bouquin s’achève.Dommage que « l’art désarmant de la suggestion et de la manipulation » d’Ingrid Desjours (Le Figaro Magazine) se soit épuisé au milieu du bouquin…