Au bout de cinquante pages, je me suis demandé si je n’allais pas lire un plagiat de Misery – Stephen King.

Au bout de cent pages, je savais que je lisais une variation sur le thème de Misery, et j’avais en tête une image claire de la suite.

Les 200 pages suivantes m’ont amené exactement où je l’avais imaginé, et ce n’est franchement pas le scénario en huis-clos qui aura beaucoup relevé le niveau. Pas de recommandation, alors ? C’est plus compliqué que ça. Parce qu’au-delà des personnages –attachants– qui rentrent dans tous les schémas banals de l’œuvre d’épouvante banale, Franck parvient par son seul style à distiller une progression de situations glaçantes. Et il ose un final plutôt définitif…

On est loin de ses derniers ouvrages et de leur structure si particulière, et s’il n’était pas écrit sur la couverture je n’aurais pas spontanément désigné Thilliez comme auteur. Alors disons que l’exercice de style mérite un peu d’attention de la part des Thilliezo-maniaques…