La ministre suprême de la jeune Fédération d’Asie centrale a des rêves de grandeur :depuis sa capitale Samarcande, elle veut envahir ses voisins afghans et iraniens. Mais pour lancer les opérations militaires, il lui faut réunir les huit décadrachmes de Poros, ces médaillons frappés à l’époque d’Alexandre le Grand. Comment huit pièces archéologiques pourraient-elles mettre l’Asie centrale à feu et à sang ? C’est l’énigme que doit résoudre Cotton Malone, ex-agent du ministère de la Justice américaine tandis que, dans l’ombre, une organisation secrète prépare un complot terrifiant.

Tout est dans le résumé du bouquin : invraisemblable et sans intérêt. On m’a recommandé cet auteur avec la phrase :« si tu aimes Thilliez, tu aimeras celui-ci ! ». Bin non.

Seul point d’intérêt, ce roman est visiblement documenté au sujet d’Alexandre le Grand. Si l’auteur, en postface, apporte des précisions sur ses recherches, il décrit également quelles libertés il a prises avec l’Histoire, ce qui minore l’intérêt culturel du roman…

L’intrigue ? Elle ne m’a pas fait palpiter. Le style ? Banal. De constantes références à des romans antérieurs, une « unité Magellan » bien trop présente pour être honnête, comme s’il suffisait d’un coup de fil pour avoir quatre agents de services secrets à disposition, des personnages sans intérêt, j’étais content d’en finir…