Traduit de l’anglais (Nouvelle-Zélande) par Fabrice Pointeau

Avec ce thriller glaçant et déroutant, l’auteur d’Un employé modèle impose un style tout à fait nouveau dans l’univers du polar.

Déroutant effectivement, au point que mes proches qui ont lu ref(‘blog/2013-08-11-un-employe-modele-paul-cleave »> n’avaient pas tous apprécié autant que moi.

Glaçant, par contre, ne me semble pas le terme le plus adapté pour qualifier un style d’écriture qui à lui seul fait toute la valeur du bouquin : c’est cynique, c’est à la fois direct, cru, brutal et… presque attendrissant. À mon goût, le style de cet auteur est un véritable délice.

Si l’histoire en elle-même, dont le thème principal est la vengeance personnelle, ne présente pas d’attrait particulier, la façon dont elle est menée participe à la sensation de sourire qui titille le lecteur d’un bout à l’autre. Par exemple, les faits relatés démontrent que le papa qui narre sa vie est une victime, et non un tueur… malgré des évidences…

Par rapport au premier roman de cet auteur, le style de celui-ci s’est encore concentré, affiné, affûté. C’est ciselé, à la fois énorme et très fin. J’ai adoré.