Grand prix de littérature policière 2013, sélection prix des lecteurs 2014.

Cet excellent captivity thriller (comme disent les américains) rappelle les classiques du genre et le Misery de Stephen King. Le Figaro Magazine.

Certes, mais celui-ci est particulièrement efficace. Si le fait d’être l’esclave enchaîné de deux vieillards est relativement classique (pour reprendre l’avis du journaliste), cette auteure nous en présente une version en huis-clos dans la tête de l’homme captif : une plongée brutale dans la folie de ses geôliers, une descente inexorable au fond de lui-même, l’instinct de survie chevillé au corps, et encore…

[…]Quelque chose me tient toujours et encore aux tripes : survivre. Je m’en veux terriblement de cette obsession. Survivre ici, ça ne veut rien dire. Ça signifie simplement que je vais mourir à petit feu en travaillant comme un damné pour deux tarés qui me jetteront dans un trou et qui me recouvriront de terre humique quand mon heure aura sonné. Je ne suis pas sûr que ce soit ça, survivre. Ou au contraire, c’est là que le mot prend tout son sens. Juste un petit peu plus que vivre, et encore, je ne sais pas de quoi est fait ce petit peu.

Impossible de lâcher ce petit volume (260 pages) avant d’en connaître l’achèvement.