Il y en a sûrement qui vont penser que je suis devenu Thilliezomaniaque… La vérité, c’est qu’on m’a prêté la quasi-totalité de ses romans, et que… la constance et la qualité de son écriture en fait presque un étalon…

Car une fois encore ce roman, qui commence somme toute assez classiquement (un flic et ses soucis personnels, un meurtre hors du commun et aucune piste utile) s’achève, au-delà de toute raison, à deux heures du matin pour en connaître enfin la conclusion.

Comme à l’habitude, c’est un roman particulièrement documenté mais, cette fois, l’étude des déviations du corps humain cache un sujet beaucoup, beaucoup plus… paradoxal. Pour citer un extrait de la quatrième de couverture :

Les trajectoires de Victor et de Stéphane vont se rejoindre. C’était écrit. L’un n’a encore rien vu, l’autre ignore qu’il sait déjà tout.

Et voici un extrait qui, sans rien dévoiler de l’histoire, est juste un électrochoc :

Je voudrais que tu remettes cette lettre à sa place […]. Mais auparavant, fais quelque chose pour moi […] : retourne cette feuille et fais une petite croix. […]

[…] Il se décida à retourner la feuille. Et là, à nouveau, l’impression que le monde s’écroulait. Le verso était noir de croix. Une infinité de croix.

Adeptes de Schrödinger ou de Moebius, n’hésitez pas…