J’ai repris ma respiration une première fois à la page… 363 ! J’ai pleinement compris le thème à la page 485… Et les 500 suivantes le traitent magnifiquement.

La 4° de couverture n’est qu’un teasing sans intérêt :

Je suis l’ombre. Je suis la proie. Je suis le tueur. Je suis la cible. Pour m’en sortir, une seule option : fuir l’autre. Mais si l’autre est moi-même ?

Plus révélateur est cet extrait du commentaire de Hubert Lizé, Aujourd’hui en France :

Grangé explore la frontière ténue qui sépare la raison de la folie.

Je ne me permettrai pas de dévoiler ce thème que l’auteur met autant de temps à mettre en place avec finesse et subtilité ; je dirai seulement qu’il a vraiment choisi le sujet idéal pour faire rebondir l’action d’un bord à l’autre du flipper avec, en tout et pour tout, deux personnages -et bien sûr quelques figurants. La révélation finale, et plus encore la dernière phrase, couronnent avec succès une intrigue à la structure très conventionnelle, mais menée avec habileté.