Traduit de l’anglais par Alice Delarbre.

Une fois n’est pas coutume, je vais commencer par l’autocollant rouge apposé en première de couverture : « PRIX DES LECTEURS sélection 2013 ». Moi je trouve que c’est bien qu’un livre soit sélectionné pour un prix de lecteurs. Un prix de non-lecteurs, ça aurait eu moins de portée…

Bon, plaisanterie mise à part, je reprends la fin de la 4° :

Bouleversant plaidoyer contre l’exclusion, L’île des oubliés […] a conquis le monde entier.

Et, franchement, je le comprends. Ce bouquin fait valser d’une émotion à l’autre -tristesse, amour, colère, deuil, …- dans un style sobre et efficace qui, en de nombreux passages, met le doigt sur la grosse boule de larmes coincée dans la gorge du lecteur.

Un peu l’impression de lire un Harlequin, mais avec une vraie histoire, structurée en un flashback tel qu’on en oublie totalement le présent pour se plonger dans la Crète du siècle dernier, dans la vie d’un village, d’une famille et d’une île particulière : Spinalonga, colonie de lépreux de 1903 à 1957…

Bien que fort éloigné de mes policiers et thrillers habituels, ce livre mérite sa place dans ma bibliothèque !