Sous ce titre sont rassemblés deux romans : « Le croque-mort a la vie dure » et « Le croque-mort préfère la bière ».

La quatrième de couverture résume bien les histoires :

Un petit boulot paisible, croque-mort. Une petite ville banale, Baltimore. Une vie rêvée. C’est bien ainsi que l’entendait Hitchcock Sewell. Mais les défunts ne sont pas toujours des clients de tout repos.

Ce ne sont pas le scénario ni l’intrigue qui rendront ce livre inoubliable : on s’en doute, la victime commence par mourir et après on discute. L’histoire ressemble à une enquête façon Tata Christie, avec des rebondissements mineurs et une conclusion sans intérêt notable.

Néanmoins, j’ai a-do-ré. Car si l’histoire est un peu maigrelette, le style, lui, est désopilant. Il est merveilleusement servi par une traduction excellente, très fine, truffée de jeux de mots et néologismes subtils et bourrée de subjonctifs bien placés : j’ai souri, voire pouffé, d’un bout à l’autre.

Pour couronner le tout, son format « Point 2 », évoqué dans mon billet précédent, ajoute au charme et permet de l’avoir toujours sur soi…

Verdict : c’est franchement un bouquin agréable, qui ne prend pas la tête et qui m’a rappelé que la lecture peut être un moment de pure détente intellectuelle.