Je ne sais plus comment il est arrivé dans la pile de livres de ma table de chevet, et j’ai hésité à le commencer. Après avoir lu les deux premiers de J.-C. Grangé, j’avais calé au milieu du « Concile de Pierre ».

J’ai retrouvé les mêmes difficultés avec celui-ci. En fait, c’est le style qui me déstabilise. En un seul paragraphe, l’auteur nous perd dans des conditions météorologiques, des paysages, des jugements. Il noie les éléments de l’intrigue au milieu d’une infinité de détails au point que, parfois, je l’avoue, j’ai fait de la « lecture rapide », dite aussi « en diagonale » pour retrouver le fil de l’histoire.

Comme, de plus, l’intrigue elle-même met deux cents pages à s’installer, j’ai failli lâcher à plusieurs reprises.

Bon, j’ai bien fait de m’accrocher : à partir du moment où le scénario décolle, je dois dire que ça part plein gaz pour des montagnes russes de l’émotion, et la secouette dure jusqu’aux dernières pages…

La quatrième de couverture, dans son intégralité, ne donne que peu d’indications mais reflète bien l’oeuvre :

Il existe, quelque part en Asie du Sud-Est, entre le tropique du Cancer et la ligne de l’Equateur, une autre ligne. Une ligne noire jalonnée de corps et d’effroi…