Je suis très partagé au sujet de ce roman. Les personnages, l’histoire, le contexte politique, le « problème à résoudre » sont campés efficacement, dans la meilleure lignée de « Enfant 44 » du même auteur.

Et puis le roman prend une tournure rocambolesque qui en fait quelque chose de quasiment insipide de guéguerre et d’amourette d’adolescents. La fin, à mon sens téléphonée, ne soigne nullement la déception.

Un style précis et acéré, un sujet global vaste et intéressant (la déstalinisation), mais au final un roman de quai de gare…