"Prix du meilleur roman francophone au Festival polar de Cognac".
Extrait du résumé de l'éditeur :
Dans une vallée encaissée des Pyrénées, au petit matin d'une journée glaciale de décembre, les ouvriers d'une centrale hydroélectrique découvrent le corps sans tête d'un cheval, accroché à la falaise. Ce même jour, une jeune psychologue prend son premier poste [...]
Au début, le style est légèrement pédant. Puis, tandis que l'histoire se déploie lentement, les tournures laissent discrètement la place à l'énigme. Qui cède à son tour devant une enquête quasiment à huis-clos, un féroce manège à lecteurs, plein de rebondissements, de coupables, de suspects et d'émotions personnelles.
Quelques extraits que j'ai annotés :
- C'est la première fois que je rencontre un flic qui parle latin [...] Le téléphérique a été fermé. On prend l'hélico.
Servaz blêmit.
- C'est vous qui pilotez ?
- Ça vous étonne ?
Elle avait entrepris un voyage dans un endroit où régnaient la folie et la mort. Sauf que l'une et l'autre n'étaient pas sous contrôle, comme elle s'y était attendue : d'une manière inexplicable, elles avaient réussi à s'échapper de leur boîte.
[...] à partir d'un certain taux de costards-cravates au mètre carré on entrait dans ce qu'il appelait la "zone de compétence raréfiée", encore nommée par lui "zone des décisions absurdes", "zone du tirage de couvertures à soi" ou "zone des parapluies ouverts".
J'ai bien aimé cette dernière citation, ayant moi-même une définition proche du "bac à sable des enc*lés". J'avais marqué quelques autres pages, mais le plus simple est que vous lisiez le bouquin !