« Stephen King a écrit, avec ce livre –qui fouille la douleur du deuil et de l’absence– le manque qui hante celui des deux qui reste. Un beau roman d’amour. Son premier. » Les Inrockuptibles

J’adhère à chaque mot de ce commentaire. Et pourtant il est loin de rendre compte de la folie furieuse qui entraîne le lecteur dans des ténèbres qui, sur la fin, peuvent même s’avérer presque dérangeantes.

En contrebalancier de ces peurs les plus profondes, l’auteur nous emmène dans le pays de nos rêves, celui ou tout se soigne.

Il mélange le tout, branche l’ensemble sur une jolie histoire d’amour, une famille de deglingos par là-dessus et basta… vous voilà plongé(e) en quelques pages seulement dans un… bah dans un Stephen King !

Ça faisait des années que je n’avais pas lu un bouquin de lui. Ça faisait des années que je n’avais pas lu de fantastique, puisque c’est ce qu’il écrit.

Eh bien… Content d’avoir lu celui-ci parce que chaque King est une œuvre de chef (*). Pour autant je vais faire une bonne pause avant de m’en renvoyer un, parce que ça envoie du lourd dans un style un peu trop simple, trop naif.

Oui, ce style naïf qui caractérise l’auteur, avec son univers lexical propre et ses narrations enfantines. Et là, je veux aussi m’incliner devant la traductrice, qui a créé une magnifique « mare aux mots » en français en regard de la mare aux mots américains de l’auteur…

P.S. : non, il n’y a pas deux fois le même commentaire sur le même bouquin. Oui, ce sont deux commentaires différents et qui se ressemblent beaucoup. En fait, j’ai cru que j’avais perdu celui-ci, donc je l’ai réécrit…

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Nadine Gassie

(*) A l’exception notable de « Carnets noirs » – Stephen King