Je trouve que le titre, déjà, mérite une mention spéciale « Titre bateau ». Heureusement, le reste n’est pas tout à fait aussi banal : si vous ne vous méfiez pas, vous allez vous retrouver avec un flic viré de la police et devenu avocat, une morte pas morte mais quoique, une collection de suspects pas piqués des hannetons et plusieurs coupables plus ou moins anticipables.

Le personnage principal n’est pas banal, peut-être même trop peu banal pour être crédible. Son coéquipier est une caricature, comme en somme l’ensemble de l’histoire ressemble à une caricature de roman policier.

C’est bien écrit, dans un style propre –parfois précieux– bien en phase avec le côté vintage : par exemple, lorsque ce roman a été écrit, on devait encore téléphoner d’un fixe à un fixe pour se parler…

Si vous n’avez rien d’autre à lire, ça vous passera le temps…

Stuart Wood a reçu en 1997 le Grand Prix de littérature policière pour « Échange mortel ».

Traduit de l’anglais (États-Unis) par Hugues de Giorgis