Il a fallu que j’attende de lire les remerciements de l’auteur pour comprendre ce qui me tarabustait durant ma lecture, qui me tarabustait même depuis la lecture quelques jours plus tôt de « Le roi des mensonges » – John Hart : je trouvais difficile de mettre l’étiquette « thriller », ou « policier », sur ce qui n’est –dès les premières pages– qu’une affaire familiale.

Une affaire familiale bien amenée, sur la trame de l’enquête des flics et agrémentée d’un personnage principal (à la première personne) qui ne se tourne pas les pouces pour comprendre ce qui se passe sur les terrains historiques de la famille.

C’est très dynamique, les prises de conscience et retournements de situation se succèdent, les personnages sont attachants, chacun cache ses propres secrets. Alors comme le déclare Adam Chase, ledit personnage principal : « Je vais sortir ces putains de squelettes du placard… » Ce faisant, il va brasser pas mal de merde et tout le monde n’en sortira pas indemne…

Un livre très agréable à lire, bien traduit et que je n’ai lâché qu’une fois fini.

Traduit de l’anglais (Etats-Unis) par Hélène Hiessler