Bon, on ne va pas se mentir, Arnaldur fils d’Indrid (c’est l’auteur, hein) est à la fois bon et agaçant. Parfois même agaçant sans que ce soit de son fait. Par exemple dites moi qui, de Erlendur, Elinborg et Sigurdur Oli, est est un mec ou une nénette ? Mmh ? C’est pas instantané, hein… Le traducteur prend la peine, en milieu d’ouvrage, de nous expliquer les patronymes islandais. Ça n’aide en rien, mais on mourra moins con.

Mixez ça avec des chapitres entiers qui commencent par « Il […] » et où on doit deviner de qui on parle, de l’année, du lieu… Ah, bah ça doit être Machindur…

Voilà, je suis calmé. Pour le reste, il réussit quand même (à l’occasion d’une banale découverte de squelette) à nous faire un cours sur le socialisme des années 60 en Allemagne de l’Est. Tout en faisant avancer une enquête –sur une disparition de 40 ans d’âge– sur la seule base du coup de cœur d’un flic pour une bagnole.

Un bouquin et une histoire propres, nets, bien montés et qui ne laisseront guère de traces dans ma bibliographie.

Traduit de l’islandais par Éric Boury