Le coup de la bouteille à la mer, on vous l’a déjà fait ? Un appel au secours écrit en lettres de sang, aussi ?

Le message finit par arriver sur le bureau de l’inspecteur Carl Mørck, chef du Département V. Et il n’est pas aidé, Mørck, avec son assistant au flegme syrien, « alors », et son assistante schizophrène… Et ils n’ont pas que ça à f…aire, non plus, car ce ne sont pas les enquêtes non classées qui manquent.

D’ailleurs, l’une de ces enquêtes non classées sera menée intégralement en même temps que l’histoire de la bouteille avance… Autant dire que l’auteur réussit à nous raconter deux enquêtes simultanément !

Le scénario est bien monté et passe tranquillement d’une bouteille à un tueur en série. On le voit venir, on le sent, on le sait, et c’est bien fait quand même. Et puis, d’intuition en interrogatoires, tout en traquant les serbes de l’autre histoire, Mørck se rapproche tranquillement de son tueur. Tous les codes du scénario sont là, amenés finement et sans trop d’emphase, avec un style très agréable (je suis fan de cette traductrice, aussi).

C’est donc un policier sympa, qu’on lâche difficilement, qui se finit de façon réaliste et agréable à lire.

Traduit du danois par Caroline Berg