Prix VSD du polar 2014

Ce bouquin a réussi à me surprendre.

Le style m’a dérangé tout au long des 880 pages, et j’ai eu du mal à mettre des mots dessus : il me fait penser à une série télé, comparée à un long métrage. Un tas d’expressions toutes faites, de mots ou de locutions superflus, un manque de spontanéité dans les dialogues, c’est fade et lourd à la fois…

Et pourtant je suis resté accroché jusqu’au bout pour plusieurs raisons.

Tout d’abord, son thème est terriblement d’actualité, entre terrorisme islamique et vision progressiste du monde.

Ensuite, on s’attache vite à Nora et à Franck, parmi un nombre de personnages tel que l’auteur a été obligé d’en faire un récapitulatif en fin de bouquin pour se souvenir de qui est qui 🙂

Et surtout, l’intrigue tient bien le plancher. On en profite pour réviser les rôles respectifs de la DCRI et de la DGSE, on se projette en avion présidentiel dans les relations internationales et, bien sûr, on se roule un peu dans la boue et on prend un ou deux pains.

« Net, précis et addictif », a commenté Thilliez, Président du jury : oui, c’est à peu près ça…