Avant la mort de sa sœur, elle n’avait pas l’air si fracassé. Quoique le flashback récurrent montre qu’elle était bien prédisposée au grand n’importe quoi. Après, évidemment, j’aurais pu lui dire qu’on croise des gens glauques sur les sites de rencontre et qu’il y a moyen de vivre des trucs très bof. Du coup, les deux cent premières pages racontent une histoire plutôt banale, comme vous pourriez en vivre (moi c’est fait, merci bien) et donc peu addictive.

Je me suis juste donc laissé emporter par les flots tumultueux de la vie de Julia sans y prêter une attention particulière, jusqu’aux dernières pages où un revirement brutal plutôt tiré par les cheveux a achevé de me convaincre que ma chronique ne serait guère enthousiaste…

Traduit de l’anglais par Sophie Aslanides