Traduit du suédois par Rémi Cassaigne.

« On avale ce thriller où le fou, décidément, est celui qui croit connaître la fin avant d’y arriver. » Le Point

Gardez ce commentaire en tête en ouvrant ce livre que la 4 décrit comme « […] un polar sombre, machiavélique et implacable […] ». Que nenni, ce bouquin n’a rien d’un polar. D’ailleurs il n’y a pas de flics, ou si peu… Juste des têtes pleine de pensées. Mais lesquelles ? Vous ne croyez quand même pas que je vais dévoiler comment on sent insidieusement qu’il y a un truc qui ne va pas… Un ? Quelques, peut-être. Et bien sûr, ça se finit sur une volte-face déprimante…

Le style est composé de phrases courtes, efficaces mais sans grande personnalité –elles s’effacent devant les personnages. C’est un plaisir de lire un suédois pour lequel le monde n’est pas composé que de forêts et de fermes ! Quoique la forêt ait sa place dans l’histoire.

Un froid mortel savouré au soleil, et recommandé en toute circonstance.