J’ai enfin retrouvé l’émotion que Karine Giebel m’avait fait ressentir dans « Meurtres pour rédemption » – Karine Giébel. « Juste une ombre » est un nouveau plongeon dans une folie insidieuse, une brutalité masquée, des désirs de mort et des amours dangereuses…

Servie par une plume précise comme un scalpel (« Mais Gomez n’est pas un adepte des happy ends. Penchant naturel pour le pessimisme. »), l’intringue est pourtant lente à monter. Et les personnages s’enchaînent, trouvent leur place puis se déchaînent, chacun à sa façon, jusqu’à une fin dont, quand on connaît l’auteure, on se demande seulement à quel point elle sera sordide…

Une belle secousse dans ma liste de lecture, évidemment coup de cœur…