Traduit de l’italien par Thierry Laget

Il s’agit d’une enquête d’Efisio Marini, inventeur -réel- au XIXème siècle d’une insolite méthode de pétrification des corps. D’un côté, on se demande ce qu’il vient faire dans ce village semi-troglodyte du fin fond de la Sardaigne. D’un autre, ce n’est pas cette question qui fait sortir ce bouquin du lot. Ce n’est pas non plus la pétrification des corps, qui n’est là que comme un ornement de l’histoire, ni même l’intrigue -des bouquins avec deux morts à élucider, ce n’est pas ce qui manque.

Non, ce livre a quelque chose d’autre. Un style au présent qui rend les personnages palpables, une description sans concession du cœur de la Sardaigne, une ambiance qui m’a enveloppé et ramené sans cesse aux prochaines pages, aux prochains chapitres jusqu’aux derniers aveux.

Un livre qui m’a touché, peut-être par son subtil équilibre entre son style et son intrigue.