Ah, Vargas… Si vous la connaissez déjà, tout est dit… Si vous ne la connaissez pas, essayez pour voir. Elle mérite le détour.

L’histoire ? Comme toujours chez Vargas, on s’en fout de l’histoire. Elle sera de toute façon délirante, du grand n’importe quoi qui ne s’éloigne pourtant jamais du plausible. Pas besoin d’imagination, elle s’en charge, il suffit de se laisser porter.

Nan, ce n’est pas l’histoire qui fait un Vargas. Peut-être plutôt sa fine équipe de flics bien français. Les flics de Vargas ont les deux pieds bien plantés dans la glaise, et ils ont à leur tête ZE commissaire Adamsberg. Pelleteur de nuages en chef. Entendez qu’il ne raisonne pas comme vous ou moi. Raisonne-t-il, d’ailleurs ? La question est toujours ouverte au terme de cet opus.

S’il n’y avait que les flics, on ne s’ennuierait déjà pas. Mais il y a aussi les personnages. Truculents, exagérés, invraisemblables, concrets, ils sont tous délirants.

Un Vargas, quoi.