L’éditeur « Les nouveaux auteurs » porte un nom explicite, et semble ne publier que des primo-auteurs, sélectionnés par un comité de lecteurs et lectrices indépendants.

Géraldine Jaujou s’est donc lancée dans un premier roman. Étonnant, attachant. La rébellion de la jeunesse, l’euthanasie, la sorcellerie et la médecine parallèle, la guerre, l’amour y sont entre autres évoqués par petites touches délicates en guise d’épitaphe à la Vieille.

Le style est lui aussi surprenant, à la fois relativement soutenu et parfois simple comme des pensées, avec une touche de locutions probablement locales qui l’ancrent dans le concret rémois.

C’est donc pour moi une découverte intéressante, avec une auteure à surveiller du coin de l’oeil…