Cotton Malone, retraité de département de Justice américain, pensait pouvoir profiter de sa boutique de livres anciens. Mais une mystérieuse organisation kidnappe son fils et lui donne 72 heures pour […]

[… pour] sombrer dans une quête invraisemblable qui mérite à peine un commentaire. Dans mes différents essais littéraires, j’ai appris que le lecteur devait s’identifier aux personnages, ou aux lieux, ou aux situations. Aucun risque que ça arrive dans ce roman. J’ai du mal à me reconnaître en un historien érudit, référence mondiale sur tout, qui a l’appui de l’unité Magellan, pilotée directement par le ministre de la Justice américain, et qui oeuvre à la fois dans la recherche de la Bibliothèque d’Alexandrie et contre des conspirations politiques…

La seule différence avec ref(‘blog/2014-12-14-inferno-dan-brown »> réside dans une couche de culture un peu moins épaisse, un peu moins pédante. Sinon, on est vraiment sur le même schéma de culture outrancière étalée au prétexte d’une histoire sans grand intérêt intrinsèque.

Le thème traité, à savoir la Bibliothèque d’Alexandrie, supposée renfermer tout le savoir de l’humanité et disparue vers 50 avant Jésus-Christ, ne m’a guère passionné ; par contre, un sous-thème connexe m’a intéressé : l’interprétation de l’Ancien Testament dans le contexte particulier de la création de l’État d’Israël. Si les hypothèses de l’auteur sur ce sujet son intéressantes, elles ne sont au final qu’un faire-valoir du thème principal et…

Bref, je ne sais comment écrire que tout ce salmigondis ne sert à rien…