Enquête palpitante, réflexion sur notre rapport à la mort, ce roman polyphonique est aussi une charge corrosive contre l’Amérique puritaine, ses hypocrisies, son culte du secret. (Le journal du Dimanche)

Bon, faut pas exagérer, hein. Réflexion sur notre rapport à la mort, oui ; et pas mal menée. La prétendue charge corrosive, en arrière-plan, m’a laissé assez indifférent. En fait, le mot le plus utilisé dans ce bouquin est « sororité », dans le sens américain que présente Wikipedia. Tellement présent qu’il m’en a paru pesant.

Sur le fond, j’ai donc principalement retenu des questions pertinentes quant à notre vision de la mort.

Sur la forme, pour ceux qui l’ignoreraient encore, j’ai horreur des flash-backs (ces figures de style où je passe plus de temps à me resituer dans le temps qu’à comprendre ce que je lis). Mais pourquoi je vous parle de ça, moi ? Parce que l’intégralité du bouquin est constituée de flash-backs. D’un paragraphe à l’autre, quasiment, vous reculez et avancez dans le temps…

Eh bien, le croirez-vous, ce bouquin finit néanmoins par être agréable, ces innombrables sauts dans le temps construisant une trame dense, des personnages riches.

Si elle est globalement agréable à lire et véhicule quelques messages, cette œuvre ne me semble néanmoins pas incontournable.