Réussir à écrire un roman avec 4 lettres de l’alphabet est à la portée de cet auteur, et le titre en est la quintessence…

Quel est le lien entre onze psychopathes gauchers et l’homme de Cro-Magnon ?

Pour découvrir ce lien, il suffit de plonger aux origines de la violence, là où le génome humain détermine son avenir : l’extinction.

Le fond est, comme toujours avec cet auteur, admirablement documenté et présenté d’une manière très didactique ; trop même à mon goût, car les vulgarisations se répètent au point de constituer l’ossature des dialogues avec les plus éminents spécialistes du génome.

Elles servent de trame à une intrigue que j’ai trouvée peu crédible, avec des rebondissements superflus par rapport au message central, et une ambiguïté latente par rapport à une vérité scientifiquement admise aujourd’hui, et rappelée par l’auteur lui-même : la non-existence d’un gène de la violence.

Par ailleurs, nos policiers mènent l’enquête animés non par motivation professionnelle, mais dans le cadre d’une histoire transversale, personnelle, dont les attaches avec l’intrigue principale sont assez grossières. Il me paraît important de préciser que Gataca est le deuxième volume d’une bilogie et suit ref(‘blog/2014-03-08-le-syndrome-e-franck-thilliez »> : mieux vaut les lire dans le bon ordre…