Traduit de l’anglais (US) par Sophie Aslanides

Commentaire de « L’amour des livres » en 4ème :

Entremêlant références historiques et éléments d’actualité, le nouvel opus de Glenn Cooper se place dans la droite ligne du palpitant Da Vinci Code

Si, à mon goût, ce roman ne mérite pas d’être comparé à celui de Dan Brown, il faut reconnaître qu’il mêle habilement Pierre l’Apôtre et Néron quelques années après Jésus-Christ, Christopher Marlowe et Shakespeare au XVI°, ou les extrémismes religieux que nous vivons au XXI° siècle.
Malgré ces nombreux sauts dans le temps, le lecteur classifie aisément les personnages entre les « gentils » et les « méchants » ; ces derniers échafaudant la quête d’un pouvoir absolu, en termes religieux, sur la base d’une prophétie âgée de plusieurs siècles.

Les personnages contemporains sont attachants -il s’agit essentiellement de Soeur Elisabetta et de son frère Zazo, flic à la tête brûlée. Qui a dit que la vie d’une nonne était faite de sérénité et de contemplation ?

La version française souffre toutefois d’un défaut que j’aurais tendance à imputer à la traductrice, qui a peut-être cherché à rester trop proche du texte original : de nombreuses erreurs de grammaire émaillent le récit, en particulier des fautes d’accord, voire des propositions relatives… qui ne sont relatives à rien… Même si le style général du bouquin est assez dynamique, le style littéraire m’a paru plutôt lourd.

En guise de conclusion, ce livre n’apporte pas grand chose, si ce n’est une bonne adaptation de l’histoire réelle de Christopher Marlowe et une vision intéressante sur La Tragique Histoire du docteur Faust.