Ils auraient dû se méfier. Respecter le couvre-feu […]. Reposer ce vieux grimoire poussiéreux tant qu’il en était encore temps. Et surtout… ne pas en tourner les pages. […]

Pour citer l’auteur dans sa préface, « ce récit est un hommage à nos enfances ». Alors je l’ai lu avec l’œil du jeune adulte qu’était l’auteur lorsqu’il l’a écrit : plutôt comme un conte fantastique que comme un thriller.

Vu sous cet angle, ce roman nous plonge dans un univers de magie, de monstres et de sorciers au fil d’aventures -et de meurtres- d’une bande de copains initialement plus préoccupés, dans leur petite ville de province bien rangée, par leurs hormones que par l’occulte. Le style est enlevé, dynamique et même si le scénario est largement prévisible, on n’en serre pas moins les fesses par moment…

Une oeuvre fraîche et divertissante qui effleure des questions comme « être adulte » ou « l’au-delà ».