Deuxième Thilliez d’affilée, après ref(‘blog/2014-01-16-deuils-de-miel-franck-thilliez »>. Bien qu’espacés de 4 années, j’ai retrouvé les mêmes qualités et défauts dans le tout récent Atomka que dans le précédent.

En premier lieu, l’intrigue et le scénario sont d’une très grande qualité. L’intrigue d’Atomka, qui débute bien sûr par un crime puisqu’on est à la Crim’, va se dérouler à travers le monde à mesure de la découverte d’expériences scientifiques dont j’ignore la probabilité de véracité, mais qui sont particulièrement crédibles et documentées. Le scénario est quant à lui d’une qualité qui égale son classicisme, alternant les réussites, les espoirs et les échecs sur un rythme ininterrompu. Une intrigue secondaire vient perturber le personnage principal, le commissaire Sharko, sans pour autant perturber l’histoire principale -voire, par moment, en la renforçant. Au titre des bémols, le scénario est tellement dense en événements qu’il semble par moment à peine crédible.

Et pourtant je ne dirais pas que c’est un roman haletant, car il manque un petit truc au style. Toujours direct efficace, mais les actions ont beau s’enchaîner à la vitesse d’un TGV, la respiration du lecteur ne se bloque pas dans l’attente de la seconde suivante, la main tourne la page sans trembler : un peu comme si l’auteur avait trop d’altitude dans sa description de l’action, une description extérieure qui oublie l’émotion interne, instantanée que devraient ressentir les personnages.

À propos d’émotion, je recommande à ceux qui découvriraient cet auteur de lire ses livres dans l’ordre où il les a écrits, car il semble que l’intrigue secondaire soit présente dans plusieurs de ses bouquins et se développe au fil des œuvres : il serait dommage d’en connaître les éléments, rappelés dans le roman le plus récent, lors de la lecture d’un livre plus ancien.

Dans tous les cas, je rejoins le fan club de Thilliez…