Dur, très dur de commenter ce bouquin. Alors commençons par sa forme : un pavé de 989 pages (Pocket), noir et rouge, qu’on hésite un peu à entamer. Un pavé qu’on prend dans la gueule pendant 989 pages. Ça laisse de sacrées traces, même plusieurs heures après l’avoir refermé.

Au premier tiers d’un huis-clos brutal, violent, on se demande ce qu’on fout là et on tente de sortir la tête pour respirer.

Au deuxième tiers, on a l’impression d’avoir raté la réception d’un triple salto arrière dans le grand bassin des émotions humaines -l’amour, la haine, la peur, la folie, la violence, la drogue. Entre autres.

Le troisième tiers réussit pourtant à ajouter la lâcheté, le mensonge, la politique, la pédophilie, le sado-masochisme. Entre autres.

Et la fin est… pfff… une rédemption abominable pour le lecteur.

Prévoir impérativement un remontant pour ceux qui comptent aller jusqu’au bout. Ce bouquin m’a littéralement essoré.